" Life is a joke, joke is a smile. So life is a smile, man. ✝ "

J'ai tout, mais c'est comme si je n'avais rien.

2015-12-06T16:04:22+01:00

J’ai tout ce que je veux et pourtant j’ai l’impression qu’il me manque quand même quelque chose. Un an d’amour avec une personne, des chaussures à la renverse, des fringues chaque semaine, des bijoux, des montres, des sacs… Et pourtant rien n’y fait. Seule. J’ai ce que j’ai toujours voulu, aller boire un verre de vin blanc de temps en temps entre copines, aller dans des boîtes pourries avec sa bande d’amis, aller dans des bars branchés, faire les magasins chaque semaine, aller se balader les soirs d’hiver. J’ai tout, mais c’est comme si je n’avais rien.

V2-NB-20/14

2015-01-07T17:29:46+01:00

Deux ans, deux mois et deux jours. Voilà ce qui nous sépare de la réalité. On n’est pas toujours d’accord, on se bagarre tout le temps, on se teste mutuellement mais en dépit de nos différences, on a une chose très importante en commun : on est fou l’un de l’autre. J’ai l’impression qu’il est mon premier amour; mon premier tout et qu’à chaque fois qu’on se laisse sur un quai de gare, ou même sur un trottoir, j’ai le cœur qui se serre, et à chaque fois qu’il m’est permis de le voir, j’ai cette boule au ventre comme jamais j’a eu auparavant. Il fait de moi une personne meilleure.

Quand vient la fin de l'été : derniers baisers.

2014-09-10T19:30:19+02:00

La fin de cet été s’est finie beauté, dirai-je (ironiquement parlant évidemment). Pourquoi ? Il a couché avec une autre..., oui, il a couché avec une autre fille. Oui, lui, garçon qui était puceau jusqu’à la moelle, qui n’avait encore jamais embrassé de fille il n’y a même pas deux ans, a couché avec une autre fille que moi, et a fini par me dire "Réveille-toi les mecs, c’est tous des chiens", ce même garçon qui m’a couru après durant un an, puis qui m’a aimé plus fort que l’amour en lui-même, qui me faisait croire en l’éternité, oui je parle bien du même garçon qui venait en plein hiver dans un arrêt de bus pour parler des saisons et des fleurs, oui ce même garçon. Là, c’est sûr, j’en suis persuadée, lui et moi c’est terminé. Il me dégoûte, m’écœure et me répugne, ces mots sont si bas à côté de ce que je ressens à son égard. Je ne tombe que sur des yeux bleus, fous amoureux, puis qui se cassent pour n’importe qui, n’importe quoi, comme ça, en un seul claquement de doigts. Moi, petite intello avec mes grosses lunettes ne tombe que sur des B A T A R D S, excusez-moi du terme. La rentrée va se montrer dure, extrêmement dure.

L'été tout est permis.

2014-07-22T16:38:00+02:00

Mon ex est devenu mon plan cul. Deux ans. Deux ans que nous sommes partis en vacances ensemble sous le coup du hasard. Il n’était pas très grand, figure exemplaire de l’adolescent boutonneux et à la chevelure du parfait petit fumeur de ganja que l’on connait tous, un je-m’en-foutiste issu d’une famille modèle. Evidemment, ce garçon a du me courir après presque un an, et puis il a fallu que je succombe à son changement, sa façon de grandir et son charme, et puis il s’est passé une chose bizarre, irréversible et convertible. Je me suis mise à l’aimer au dessus de tout. Nous sommes sortis ensemble trois fois, soit, cela a duré un an en tout et pour tout. On a ensuite compris, compris que cela ne fonctionnait PAS DU TOUT. Nous ne nous sommes plus parlés pendant un laps de temps jusqu’à ce que l’on se voit à nouveau à une fête, puis à une deuxième : soirées plutôt arrosées qui nous ont valu à faire l’amour dans un champs, ou peut-être était-ce un poulailler ? Delà, nous avons décidé d’être AMIS et plus si affinités, et dieu sait qu’affinité il y a. Et désormais, c’est l’été, nous sommes invités aux soirées les plus délurées. La suite ? La fin de l’été.

Tu étais celui qui m'aurait décroché la lune, je suis celle qui la veut encore.

2014-07-09T04:02:00+02:00

J’ai essayé de te reparler. Je les ai écouté en me disant que ça pouvait qu’aller mieux, qu’on pourrait peut-être même redevenir comme avant, complices et amoureux. Mais rien de tout ça ne s’est passé, on s’est expliqué mais il n’y aura pas de suite à notre histoire. Encore une fois, j’ai trop rêvé, trop espéré. J’ai trop attendu de toi, alors que t’es même pas capable de donner le minimum. En te parlant, j’ai pris une claque, ou peut-être même plusieurs. J’ai perdu deux ans de ma vie. DEUX ans ! Pendant ces années, je n’ai pas vécu, j’ai regardé ma vie défiler sans y participer, comme un spectateur devant un film. Je t’ai posé une question et t’as même pas été capable d’y répondre. Un oui ou un non, ça t’aurait écorché la bouche ?

Malgré tout, reviens et tu me trouveras toujours à tes pieds.

J'ai l'oeil du tigre, du combattant, je danse à travers le feu .

2013-09-08T18:53:55+02:00

J’aurais encore tellement de choses à te dire. Comme à quel point ça me tue de ne plus rien entendre de toi, ou encore combien de fois je pense à toi. Ça peut bien faire des semaines qu’on s’est vu, pour moi c’est comme si c’était hier. J’ai l’impression de te connaitre encore par cœur et de tout savoir de toi même si les derniers mots qu’on s’est dit sont si loin derrière. Je voudrais te raconter tout ce qui se passe dans ma vie, te parler de qui je suis devenue et de tout ce que j’ai pu vivre sans toi. Je voudrais que tu me dises tout ça toi aussi comme si nous étions encore proches. Mais je sais… nous sommes si loin maintenant. Je t’aime.

Mais elle a tellement peur de tomber amoureuse

2013-06-16T09:56:00+02:00

Est-ce que ça t’est déjà arrivé ? D’être surpris par quelqu’un ? Je veux dire, surpris dans le bon sens ? Tu sais… Quand tu rencontres quelqu’un, que tu le vois une fois, deux fois, trois fois, et qu’il n’attire pas ton attention. C’est juste une personne comme une autre, un être humain comme il y en a 7 milliards sur terre, un paquet de cellules, tu n’y prêtes pas d’attention particulière, tu lui parles à peine, il n’y a pas de connexion. Et puis un jour, sans prévenir, cette personne dont tu pouvais à peine retenir le nom dit quelque chose d’un peu étrange qui te fais réfléchir, ou te fais un sourire un peu spécial comme tu n’en as encore jamais vu avant, te serres dans ses bras sans raison après avoir bu une bière de trop, ou alors articule quelques mots qui te donnent enfin envie de croire en toi… Et en en coup, cette personne débarque dans ta vie sans prévenir, te force à te relever, te force à sourire et à vivre, et devient le centre de tes pensées, ta raison de rire et de t’endormir le soir et pensant que demain tout ira bien. Et c’est incroyable de penser que quelques mois plus tôt vous vous connaissiez à peine, c’est drôle de penser que si l’un de vous n’avait pas fait un pas en avant aujourd’hui rien n’aurait changé. Parce que moi ça m’est arrivé et depuis ce jour, après avoir rêvé pendant des mois de partir, je n’ai plus envie d’être ailleurs.

L'amour a tué plus de gens que tout un siècle de choléra, j'en ai vu mourir des milliers et aujourd'hui ça tombe sur moi...

2013-06-16T09:50:45+02:00

Je crois que je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. J’essaye de ne pas te parler de tout ça parce que je sais que cette peur n’a rien à voir avec toi, je sais que tu fais tout pour que je me sente en sécurité, tu fais tout pour que je me sente spéciale, cette peur elle vient de moi, parce que je me sens toute petite, toute cassée, parce que j’ai toujours un peu de mal à m’aimer, à m’accepter… J’ai peur qu’un jour tu te rende compte que je ne suis pas aussi géniale que tu le pensais, que tu te rendes compte que je n’ai rien de particulier. J’ai peur qu’un jour une fille plus belle, plus intelligente, plus sûre d’elle t’éloigne de moi. J’ai peur qu’un jour tu te réveilles en réalisant que tu pourrais être avec quelqu’un de meilleur que moi. Je sais que tu veux juste me voir sourire et c’est pour ça que je ne te parle pas de tout ça, je veux pas qu’on en parle, c’est mes démons, c’est un conflit entre moi et moi.

Aymeric et Mathilde.

2013-06-13T21:58:30+02:00

Vous ne pouvez pas rompre comme ça, ça n’affecte pas que vous le fait que vous soyez plus ensemble… Ça affecte tous les gens autour de vous aussi. Je sais pas, c’est toi, c’est lui, c’est une évidence enfin, vous etes faits l’un pour l’autre… Tu sais,j’ai besoin que vous soyez en couple. Ça fait partie de mon quotidien, c’est un équilibre dans ma vie, un point de repère autour duquel je peux tourner...Vous etes ceux dont les amours m’ont permis de garder foi en le sentiment en lui-meme ; c’est grace à vous que je crois encore aujourd’hui en l’amour. J’ai tellement, tellement peur d’aimer à nouveau encore aujourd’hui, mais le fait de vous voir ensemble et si heureux ça me donne espoir en le monde, en l’amour, et ça me fait me dire que… Peut etre, oui, peut etre que l’amour, ça vaut le coup… Peut etre que je rate quelque chose à refuser de m’adonner à ce sentiment… Votre amour existe vraiment, vous pouvez pas laisser s’échapper un sentiment pareil, une telle bénédiction divine. Je ne vous le permets pas !

L'arrêt de bus des vendredis soirs.

2013-06-13T21:03:00+02:00

OK il est pas super beau, peut être même qu’il n’a rien à voir avec ton idéal masculin… Mais il te met à l’aise. Quelqu’un comme ça, t’en as pas connu depuis un très long moment, quelqu’un qui rigole à tes blagues même si elles sont nulles, qui sourit fort fort fort quand il te voit, qui accepte de s’attacher à toi alors que t’es toute petite et crevassée de partout… Alors pour une fois, juste pour une fois, s’il-te-plaît, laisse toi aimer… Il n’est pas parfait, il est pas irrésistible ou extrêmement séduisant, mais il pourrait traverser toute la ville entière rien que pour te voir dix minutes, et il est assez courageux pour faire ce que si peu de garçon font… Mettre sa fierté de côté pour la fille qu’il aime. Arrête un peu d’être coincée dans tes petites contraintes, tes petites exigences parce que c’est pas ça la vie, lui ne va pas t’attendre indéfiniment pendant que tu espères trouver un prince parfait qui n’arrivera probablement jamais.

Le monde est stone.

2013-06-04T18:26:00+02:00

Puis au fond de toute manière j’ai pas envie d’un truc hyper sérieux, j’ai pas envie de commencer à dire que t’es mon copain, que je suis ta copine, c’est débile, c’est cliché, c’est comme une barrière, une cage en verre, non moi tout ce que je veux, c’est te voir, m’asseoir dans un parc ou dans un arrêt de bus avec toi et parler de tout et de rien, fumer beaucoup trop, avoir la tête qui tourne, entrelacer mes doigts avec les tiens, passer mes doigts dans tes cheveux, j’ai envie que tu m’embrasses dans le cou, j’ai envie de passer des soirées à regarder des films d’horreur, j’ai envie de me serrer contre toi, j’ai envie de t’ennuyer, de me moquer de toi, j’ai envie qu’on dorme ensemble, j’ai envie que tu me fasses connaître des nouvelles chansons, j’ai envie qu’on fasse du vélo, de partager nos secrets, mais j’ai pas envie d’être ta "petite amie", ces choses là, ces étiquettes, ça finit toujours mal. Rattrape-moi !

Des pierres qui vous roulent, roulent et qui vous coulent sur les joues <3.

2013-06-04T18:24:32+02:00

Il y a les garcons qui vous aiment depuis des années, et ceux qui vous font tourner en rond. Il y a ceux qui viennent dans des arrets de bus en plein hiver durant des heures et ceux qui veulent vous voir quand ils n’ont personnes. Il y a ceux qui vous ecoutent et ceux qui vous coupent. Il y a ceux qui attendent minuit pour vous souhaiter votre anniversaire et ceux après qui vous attendez toute la journée ! Et bien sur on est tellement conne qu’on s’interesse aux plus cons. PM♥.

Viva liberta !

2013-04-07T20:32:00+02:00

Non, je ne l’aime plus. Pendant une période, j’aurais fait n’importe quoi pour lui. J’aurai fini sous les roues d’une voiture si ça avait pu l’aider, le sauver ou juste lui plaire. Aujourd’hui, je suis guérie, je le regarde avec de la distance, je suis plus raisonnable, je pense que j’ai grandi ou que j’ai compris. Mais il reste toujours une empreinte, une cicatrice, de ce que j’ai ressenti. Une cicatrice qui ne partira pas, qui me rappellera toujours qu’il n’est pas n’importe qui.
VIVE LA LIBERTE !

A & M.

2013-03-30T09:57:25+01:00

C’était sans compter une histoire d’amitié hors du commun. Elle était moi, j’étais elle. Vous savez comme dans ces histoires où l’amour prime toujours. C’était ma soeur ou plutot mon ame-soeur. Les gens ne se doutaient pas à quel point notre histoire était forte et jusqu’où nous étions capable pour sauver notre amitié. Elle était comme le fromage, tout d’abord parce que je l’aimais et puis ensuite parce que j’étais son morceau de pain aux 5 céréales. Je l’aime comme personne n’a jamais aimé. ♥

Vivement la ménopause !

2013-03-30T09:47:00+01:00

Avoir ses règles c’est quoi ? C’est se sentir sale 24h/24, c’est avoir envie de prendre une douche 6 fois par jour au moins, c’est prendre des médicaments, c’est avoir mal au ventre, et quand c’est pas le ventre, ce sont les lombaires, et quand c’est pas les lombaires, ce sont les sauts d’humeur, c’est être énervée à longueur de temps. C’est demander pendant 7 jours si on n’a pas une tache à ses copines et si t’es chanceuse, c’est 4 jours. Avoir ses règles, c’est pas un choix, c’est une contrainte. Et si vous vous dites que c’est qu’une fois par mois, c’est faux, il y a l’avant, il y a le pendant, il y a l’après. On n’est libre qu’une semaine par mois. Bref, avoir ses règles c’est l’enfer. Et ca, on vous le cache pendant 15 ans jusqu’à ce que vous subissiez.

Nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté.

2012-07-23T23:04:00+02:00

C’est fou, mais avant quand je lisais des textes d’amour, j’essayais de m’identifier à chaque fois à la citation, ou bien au message du jour. Désormais, c’est fou. c’est fou parce que je ne lis que la moitié et ça m’énerve car je ne me vois plus dans ces paroles, à travers ces lignes. Ma vie n’est plus la même. Avant, je me levais parce qu’il le fallait, mais maintenant, j’ai envie de me battre, de m’amuser, de tout contrôler. Et c’est dingue, mais je m’en sors. Je ne pense pratiquement plus à lui, et j’évite qu’il flâne dans mes pensées. Je crois que je guéris; peut-être parce que d’autres s’intéressent à moi, et pas des pauvres garçons qui sont déjà passés sur mon chemin, non. J’ai à nouveau le sourire pour rien, je ne fais plus exprès. Je ne regarde plus son profil facebook, je ne regarde plus ces vieilles photos qu’il me reste. Je n’ose même pas dire que je suis heureuse, enfin à quelqu’un car j’y ai cru si souvent, et je l’ai fait croire à tellement de personnes qu’aujourd’hui je veux garder ce bonheur d’être libre pour moi-même. Les musiques tristes ne m’intéressent plus, j’ai enfin l’impression de sortir d’un tunnel qui me paraissait sans fin. Maintenant, il va falloir que je change ma playlist, mes statuts, mes descriptions. Ma vie prend un nouveau tournant. Même en train d’écrire, à cet instant, je souris pour rien. Je crois que je suis rétablie de tout cet amour devenu trop lourd, si je peux encore l’appeler ainsi. Je me sens bien. J’aimerais le crier sur tous les toits, au monde entier mais je me contenterai de l’écrire dans ce journal et à ces quelques internautes encore inconnus à mes yeux.

Un an qu'ils partagent ma vie au quotidien.

2012-07-13T02:16:55+02:00

Il y a ceux qui boivent avec toi, et ceux qui te tiennent les cheveux quand tu vomis. Il y a ceux qui rigolent avec toi, et ceux qui sèchent tes larmes. Il y a ceux qui viennent à ton enterrement, et ceux qui posent des fleurs pendant 30 ans. Il y a ceux qui se rappellent de ton anniversaire sur facebook, et ceux qui t’appellent à minuit en criant. Il y a ceux qui te font la bise, et ceux qui te sautent dans les bras.Il y a ceux qui sont là à 15ans, et ceux qui seront encore là à 40ans. Il y a ceux qui te disent "Je t’aime" et ceux qui t’aiment vraiment.
Aymeric, Fabienne, Mathilde <3

C'est le week-end , on veut des happy-end

2012-06-30T10:40:00+02:00

Mathilde c’est ma décadence, mon insolence, mon rayon de soleil. On était faite pour être nées la même année, ensuite pour être réunies, à cet âge ci. On était faite pour s’adorer, s’aimer au plus haut point. On était faite pour se chamailler comme des soeurs, mais aussi pour avoir le même instinct. On était faite pour avoir le même avis sur beaucoup de choses comme pleurer autant pour le même film. On était faite pour s’embêter, se bagarrer parfois, ou même se ridiculiser. On était faite pour s’entendre tout compte fait, et passer tous nos plus beaux moments ensemble, et faire des pactes.
Cela commence là. Et puis, il y a eu cet été de 2011 ; le plus bel été de toute mon existence. Ma vie venait de commencer réellement, Mathilde, ma cousine m’a invité à faire du vélo avec elle et ses deux meilleurs amis, Aymeric et Steven ; je les connaissais de vue, mais je n’avais pas spécialement envie de les connaître davantage. Puis, nous avons fait le tour des villages, et avons fini par boire un diabolo et mangé notre pâtisserie préférée, l’éclair à la vanille. Le soir, j’ai dormi chez elle, et je suis repartie le lendemain. Quelques jours après, nous sommes allés au 14Juillet à Verdun avec Steven, Aymeric, Mathilde, Amandine, parlons-en d’elle; c’était comme ma sœur, nos parents étaient meilleurs amis, et puis un jour, elle a déménagé, et puis, c’est quand elle est venue chez moi cet été là, que j’ai compris qu’on n’avait plus rien en commun. Ensuite, elle est partie, et je suis restée chez Mathilde, je repartais quelques fois chez moi quand même. Et on se confiait de plus en plus, Aymeric et elle étaient amoureux. Moi, je me suis mise à fumer. Au mois d’août, nous avons fait une fête chez Aymeric, avec Fabienne, Mathilde, Steven. On passait toutes nos soirées tous les cinq et on a décidé de s’appeler 'La Team'. Et puis, comme on le disait, il y avait les 'à-coté' comme Mickaël (l’un des meilleurs amis à Mathilde), Thomas (le meilleur ami de Mickaël), Julie (une amie à nous tous). Aymeric est devenu mon meilleur ami. Et on était heureux nous cinq, aux rires sans acide. Tellement de souvenirs nous lient aujourd’hui. Même si nous vivons des passades où l’un fait la gueule à l’autre. Pour l’instant, nous ne sommes plus que quatre, Steven fait son chemin seul et nous faisons le nôtre. Parfois même, nous sommes que trois, mais plus en ce moment. Fabienne c’est ma confidente, je l’admire, c’est sa force de persuader les gens qui l’entourent qu’elle est capable de ne rien regretter comme ça. Mais, elle sait aussi montrer son petit bout de coeur qui est caché, son petit chemin qu’elle trace parfois seule. Ah si je les aime pas ces trois là, tiens !

Love is a big joke.

2012-06-29T10:44:16+02:00

Je sais pas si on te l’a déjà dit ; tu me manques, tout le temps. En fait, tu me manques un peu le matin, quand je me lève, quand j’attends mon bus, quand je suis dans le bus, quand j’arrive à destination, puis arrivent les cours, les fameux cours où j’attends un message, un appel, un signe de toi. Arrive enfin le midi, soit c’est la cantine dans laquelle tu m’appelais, ou c’est en ville, là où on s’embrassait sur cette longue avenue du quai de Londres. Ensuite, il est 14h, et puis je pense à ton présent, à notre passé. Vient enfin l’heure de rentrer ; dans ma chambre, sur mon lit, sur le fauteuil près du bureau, ces photos déchirées, ces pleurs tard le soir et ces rêves, ces rêves qui te font revenir vers moi. Mais le pire, c’est le dimanche, je crois bien. Les après-midi qu’on passait chez moi, les soirées à s’embrasser. Et puis la nuit, souviens-toi, on s’appelait jusqu’à pas d’heure et même que je m’endormais en maths le lendemain. Et je retiens ça, car en vérité, certains pensent que je t’ai oublié, d’autres que je t’aime encore, puis moi tu veux que je te dise en fait ; en fait tu me manques. Et ils s’en foutent, parce que personne ne veut me parler de toi, ils pensent tous que c’est un sujet tabou, mais au contraire, à part Fabienne, personne ne m’en parle directement, il faut toujours que j’amorce le sujet, ou bien alors je me tais. Je pense que ça pourrait m’aider, m’aider à t’oublier ? Oh ça non, tu sais bien que c’est impossible. Je veux juste tourner cette page, comme toi tu as réussi à le faire. Parce qu’à cette heure, je te jure, j’ai l’impression que plus jamais je ne ferai confiance à l’amour à nouveau, plus personne ne m’intéresse et quand je pense que toi tu as une fille à tes côtés, elle est en or il faut le dire, même si vous me faites autant de mal que possible, sans parler de ton aventure avec cette autre. Et moi, moi je suis là, à me planter au beau milieu des couples sans trouver mon bonheur à moi. Tu sais, parfois je fais la tête comme ça sans que personne ne comprenne le pourquoi du comment, alors j’invente n’importe quoi, tout sauf toi comme raison, mais c’est simplement parce que tu flânes un peu trop dans ma tête à ces moments, et que je me perds dans nos souvenirs et ma mémoire. Puis tu sais, d’autres fois je me demande, je me demande pourquoi je t’aime encore, parce que t’es loin d’être parfait, t’es loin d’être intelligent, t’as tes failles, et je crois que c’est ce côté là qui me passionnait, et puis j’aime tout de toi malgré tout le mal que tu me fais, malgré toutes ces absurdités que tu m’as dites, pourtant je pourrais te haïr du plus profond de moi-même, haïr tes petits yeux bleus qui tombent, ta petite taille, tes mains de mécano, ton blouson blanc Redskins qui fait racaille, tes deux tatouages qui ne veulent rien dire, et j’en passe, mais tu vois je n’y arrive pas. Je suis bien trop conne, les autres doivent se dire, moi je pense juste que je suis conne d’amour, bercée d’illusions, touchée par une des flèches de cupidon. Je pense même que je suis la personne, sur toute cette terre entière qui t’a aimé le plus (sans vouloir venter mes sentiments). Peut-être qu’au fond, si je ne passe pas à autre chose, c’est parce que tu m’as donné tout ce dont j’avais besoin auparavant : de l’affection, ou peut-être même l’amour. J’ai oublié de te dire aussi, que souvent je pense à toi et moi : ce qu’on aurait pu faire ensemble à ce moment bien précis, dans la rue quand je vais fumer, en ville, ou bien encore les soirées passées à regarder la télé avec mon verre de coca, mes pantoufles et mes gâteaux. Oui, il m’arrive de ne plus sortir comme il arrivait autrefois la plupart du temps. Je ne sais pas vraiment pourquoi, peut-être le fait de m’en vouloir pour tout ce qu’on n’a pas fait, pour tout ce qu’on n’a pas pu se dire. Il m’arrive de penser à mes regrets, et tu vois j’en ai trois qui me trottent dans la tête : la fois où tu as fait une fête chez toi et que j’ai du rester à l’internat car j’avais un bac blanc le lendemain, sans parler que tu devais dormir chez moi et que je suis allée chez Mathilde à la place, l’autre fois où tu avais besoin de te laver les mains et que je n’étais pas chez moi. Si tu veux même savoir, j’ai relu nos conversations facebook, tous nos souvenirs sur mon agenda, ainsi que tous tes posts sur mon mur plus d’une fois. Et chaque fois, je redécouvre ce que tu m’apportais, ce que je ressentais, cette nouvelle saveur que tu m’as fait découvrir chaque jour pendant quatre mois. Que dire de plus ? Que quelques garçons m’ont couru après et que j’ai refusé toute tentative d’approche, sans même me rendre compte qu’en fait, c’était toi que je voulais. Et j’ai essayé, encore une fois, un échec. Alors j’ai compris, j’ai compris que je mettrai du temps à te pardonner, et à me pardonner à moi même, que je mettrai du temps à sourire enfin à la vie.

détress-ique anonyme.

2012-05-02T09:24:00+02:00

9h. Il pleut. Je suis en basket, t-shirt, manteau à capuches, jean slim. En 250 mètres de temps, j’étais arrosée de la tête aux pieds. Et puis, je ne vous parle pas de mon foulard-capuche intégrée, non je ne suis pas islamiste ou autres, je vous assure. On m’a dit d’être forte, on m’a dit d’être courageuse.. On m’a aussi dit que l’amour règlerait tous les problèmes, ferait en sorte que j’aille mieux. On m’a dit d’être confiante, on m’a dit d’être douce. On m’a dit que l’espoir était toujours là et que la confiance devait être donner malgré toutes mes peurs. On m’a menti, on m’a fait du mal. On ose me faire croire, me faire comprendre, me faire changer pour rien. Pour qu’au bout du chemin je me retrouve seule face à cette vie que je n’ai souhaité au départ. Je ne voulais pas être seule, la main qu’on m’a tendue me semblait solide. Et puis, j’ai craqué, cela faisait pourtant trois semaines que je n’avais pas pleuré, j’ai l’impression d’être dans une thérapie, non pas pour les alcooliques anonymes, mais pour les pleurs inconsolables. Je suis devenue comme une feuille d’automne : fragile. J’ai perdu la face. Voîlà où j’en suis désormais. J’ai envoyé un message à Mathilde hier soir. Mathilde c’est mon insolence, ma décadence. Je crois que je suis à bout et elle aussi, et ça me fait tellement de mal de ne pas la voir sourire à mes côtés. Je crois que je me meurs petit à petit dans le gouffre de la souffrance, et je n’ai aucune envie d’en échapper, parfois nous sommes tellement bien assis dans notre malheur, qu’on finit par en avoir l’habitude, et à s’y poser bien tranquillement sans dérangement. Bonne journée.