Nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté.
C’est fou, mais avant quand je lisais des textes d’amour, j’essayais de m’identifier à chaque fois à la citation, ou bien au message du jour. Désormais, c’est fou. c’est fou parce que je ne lis que la moitié et ça m’énerve car je ne me vois plus dans ces paroles, à travers ces lignes. Ma vie n’est plus la même. Avant, je me levais parce qu’il le fallait, mais maintenant, j’ai envie de me battre, de m’amuser, de tout contrôler. Et c’est dingue, mais je m’en sors. Je ne pense pratiquement plus à lui, et j’évite qu’il flâne dans mes pensées. Je crois que je guéris; peut-être parce que d’autres s’intéressent à moi, et pas des pauvres garçons qui sont déjà passés sur mon chemin, non. J’ai à nouveau le sourire pour rien, je ne fais plus exprès. Je ne regarde plus son profil facebook, je ne regarde plus ces vieilles photos qu’il me reste. Je n’ose même pas dire que je suis heureuse, enfin à quelqu’un car j’y ai cru si souvent, et je l’ai fait croire à tellement de personnes qu’aujourd’hui je veux garder ce bonheur d’être libre pour moi-même. Les musiques tristes ne m’intéressent plus, j’ai enfin l’impression de sortir d’un tunnel qui me paraissait sans fin. Maintenant, il va falloir que je change ma playlist, mes statuts, mes descriptions. Ma vie prend un nouveau tournant. Même en train d’écrire, à cet instant, je souris pour rien. Je crois que je suis rétablie de tout cet amour devenu trop lourd, si je peux encore l’appeler ainsi. Je me sens bien. J’aimerais le crier sur tous les toits, au monde entier mais je me contenterai de l’écrire dans ce journal et à ces quelques internautes encore inconnus à mes yeux.